• Fin de la première màj

    J'aurai finalement réussi à mettre en ligne cette màj plus tôt que prévu ! Pour l'instant, je dois avouer que c'est assez plat et que ça doit être assez difficile de tout comprendre pour vous, mais c'est la "pose du contexte" on dira.
    J'espère tout de même que vous passez une bonne lecture, je songe à peut-être faire une catégorie "personnages" afin que vous puissiez vous y retrouver lorsque vous ne savez plus qui est qui etc... N'hésitez pas à demander dans ce cas.

    Bonne journée/soirée !

     

     

    26/08 : J'apporte quelques nouvelles... J'avais prévu d'avancer dans l'histoire mais mon jeu m'a fait faux bond : erreurs fatales sur erreurs fatales, sans que je sache vraiment pourquoi. Je cherche des solutions, même si j'avais déjà commencé les images du début de la prochaine màj, en attendant de pouvoir faire la suite je ne veux pas publier, puisque ça serait beaucoup trop court et que ça m'embêterait de poster si peu de contenu... J'espère rapidement trouver la source du problème.


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    On feint les apparences, on trompe autrui, afin de parvenir à son objectif, si bien que la vie devient une douce et amère tromperie, à laquelle on s’accoutume toujours plus.

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    I guess that I can only say one thing :

    Girl, I been bad again. »

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    Sous les lumières aux milles couleurs,  teintes violacées et éblouissantes, des faux sourires s’enchainent machinalement. Que pourrait-on dire si l’on pouvait voir leur fausseté ? Serait-ce si mauvais ?

    "La vie et le mensonge sont synonymes."

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    Des liens interdits, des non-dits, de faux sentiments que l’on voudrait vrais, ou au contraire, des sentiments profonds que l’on voudrait faire taire. Quand pourra-t-on enfin se dévoiler ? Braver l’arche de la vérité, et finalement assumer sa véritable nature ?

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    Une arme pointée, le sort d’une vie en notre possession. Que devrions-nous faire face à un tel ennemi ? Tirer, ne pas tirer, garder un semblant d’humanité ? Le risque serait bien trop grand, il n’y a nul autre choix que celui-ci : mettre sa cible à terre, de sorte à pouvoir s’enfuir, encore et toujours. Avec des échos de douleur et de sangs pour souvenir.

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    « I ain't lyin' to nobody but me. »

    Franchir le seuil de sa maison, faire abstraction de ce qui a été commis, et se laisser border par de douloureux songes, d’horribles rêveries, hantises. Ou encore se mettre face à face avec la réalité, confronter ses sentiments, pour finalement les garder enfouis, cachés.

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    « And you, and me, but you especially. »

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    « I always want you when I'm coming down »


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    Coma artificiel.

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    C’est finalement ainsi qu’elle se retrouve. Incapable de pouvoir ouvrir une paupière, ni même de s’éveiller quelques secondes. Son corps, fébrile et gravement touché, tentait de récupérer de ce coup de feu reçu en plein foie. C’était une question de temps à présent : serait-il bienfaiteur et sauverait-il la jeune femme ? Ou au contraire, serait-il malsain, et provoquerait-il la mort d’un agent prometteur ? C’était un sort lourd à accepter, mais elle ne pouvait s’en rendre compte, dans cet état de sommeil profond, qui l’éloignait de la dure réalité.

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    Eros avait, lui aussi, finit par s’assoupir auprès d’elle. Il ne l’avait pas quittée depuis son retour de la salle d’opération, se disant que, si elle venait à s’éveiller, ce serait lui qu’elle voudrait voir en premier. L’espoir, c’était ce qui le tenait ici, dans cette sombre chambre livide, aux odeurs si fétides que celles de la médecine, « l’hôpital », les produits chimiques. Il détestait cette ambiance, mais ne pouvait se résoudre à l’abandonner seule ici, persuadé qu’elle pouvait sentir sa présence malgré tout. « Maria… » Murmurait-il dans l’espoir qu’elle sorte de ce long et paisible sommeil.

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    Et la voilà, notre tyran, plantée là, devant cette vitre, à regarder l’état de sa jeune recrue. Elle était déçue. Elle était craintive à la possibilité de perdre Maria, qui était un bon élément ici, mais surtout, ce qui la révulsait, c’était que Nadja ait réussit à les faire échouer pour la première fois. En s’en prenant à la jeune recrue, Nadja avait marqué un point, gagné un round face à l’agence. Ce n’était que le commencement, pourtant, elle ressentait déjà de la rancune et de l’aversion pour la jeune hispano-américaine.

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    « - Ah je t’ai trouvée ». C’était ainsi que Katia s’était adressée à la grande brune, l’ayant aperçue seule au loin dans la salle informatique, elle s’était empressée de la rejoindre afin de « discuter ».

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    « - Tu ne veux pas parler des événements récents ? Je sais que Maria et toi êtes proches, et puis, tu es plutôt distraite ces derniers temps… - Il n’y a rien à dire. Tout va bien. C’est bien triste pour Maria, oui, mais elle se remet plutôt bien de ses blessures, elle a commencé les séances de kiné, non ? – Oui, en effet, je devrais songer à passer la voir… »

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    La discussion était froide. Tiziana discernait bien une curiosité béante dans les yeux de cette chère Mademoiselle Ford, quelles questions pouvait-elle se poser ? Elle qui aimerait tant en savoir plus sur les raisons de ses baisses de tension récentes et ô combien fréquentes depuis plusieurs semaines. Elle qui voudrait tout savoir sur la vie antérieure de la jeune femme, ses failles, ses cassures, ses plaies. La vérité, Tiziana seule se permettait de la détenir. Un monstre tel que Katia ne ferait que se servir de ce poids du passé pour la remettre à terre lorsqu’elle aurait envie de la faire croupir. Le conditionnement, le déconditionnement, c’était là ses techniques favorites. Jouer avec les points sensibles, les fissures de l’âme, c’était un art qu’elle connaissait parfaitement, elle avait été formée pour ça. Une véritable maîtresse de l’âme humaine et de tous ses démons les plus ténébreux.

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    Alors que la grande brune s’était élancée vers la sortie, Katia prit la parole, et la fit stopper dans sa lancée : « - Je me fais du souci pour Charlotte, elle qui est si sensible, elle semble avoir subis un traumatisme énorme après l’accident de Maria, elle va.. » C’est à cet instant que Tiziana la coupa dans sa lancée « - Elle ira bien. » Un silence de plomb était tombé. Quel doux mensonge venait-elle de vociférer.

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    Ce qui était le plus insupportable, c’était la solitude.

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    Depuis lors, son sommeil jouait au pifomètre, ses nerfs, tantôt tendus, tantôt relâchés, se jouaient d’elle en permanence. Jamais elle ne se sentait si fragile que lorsque qu’un être cher était touché en plein cœur. Elle ne supportait pas ce qui était arrivé à Maria, encore moins de n’être qu’impuissance face à ce chaos de boucherie. Elle, devait dormir, paisiblement, dans son interminable et doux sommeil qui la tenait prisonnière. Mais Charlotte, elle, ne dormait plus.

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    Et c’est en ces moments tragiques que Tiziana la rejoint, à son domicile. Depuis quatre jours à présent, elle faisait en sorte à ce que qu’elle ne se retrouve jamais seule. Elle était si instable, si fragile, et surtout, paranoïaque à en faire peur. Car oui, Tiziana avait peur rien qu’à l’idée de l’abandonner ici, sans défenses, sans barrière psychologique. Charlotte était comparable à une bombe à retardement. Imprévisible, sensible, lunatique.

    Mais comment, après toutes ces années, pouvait-elle encore être si chétive ?

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    Elle craignait chaque jour un peu plus que l’Aethernus décide de la liquider, la supprimer. Son manque de force, de mental, était une entrave au bon devenir de son poste, et surtout, de l’agence. Elle représenterait un potentiel frein au cours de missions, beaucoup trop sentimentale pour être un assassin. Elle avait d’ailleurs, de lourdes difficultés à gravir des échelons, à cause de ce manque d’assurance et de sang froid. Cette absence de contrôle de corps et d’esprit. Elle ne se confiait pas non plus sur son passé, chose qui était très mal perçue par Katia, qui tenait à reconditionner les recrues à son image.

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    Tiziana savait au fond d’elle que, s’il s’avérait qu’ils la trouvent aussi inutile, elle ne pourrait absolument pas garantir sa protection. Elle n’aurait même pas le temps de la prévenir, ils seraient déjà passés à l’acte.


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